La physiologie de la survie.
Dernière mise à jour : 8 avr.
On croit à tort que changer d’environnement de travail va mettre fin au stress que l’on peut subir mais ce n’est malheureusement pas le cas (d’où les rechutes de burn-out).
Pourquoi?
Lorsqu'une personne subit une exposition répétée ou constante au stress, ou à des abus, son corps bascule dans une physiologie de survie, et cet état peut durer pendant de longues périodes ou même devenir une façon permanente d'être. Exister dans ces états de survie nous pèse physiquement et provoque une charge allostatique élevée.
La charge allostatique désigne l'usure biologique globale résultant de l'adaptation au stress via les systèmes de réponse au stress. Elle est liée à la quantité d'énergie métabolique nécessaire pour maintenir l'équilibre physiologique
La physiologie de la survie fait référence à la réponse de stress (qui est déclenché lorsque nous percevons une menace : un patron fâché, une grosse charge de travail, un collègue non collaboratif. Une deadline…. ).
Cette réponse est exprimée soit par un état de mobilisation sympathique de (excitation élevée) ou un état parasympathique dorsal(immobilisation). Il est également possible que le système bascule entre les deux extrémités du spectre, incapable de trouver l'équilibre, ce qu’on appelle une réponse de co-activation.
Lorsqu’on vit dans cette physiologie de survie (ou physiologie de maladie), notre esprit rationnel est compromis. Notre corps est guidé par un impératif de survie physiologique et notre système nerveux réagit en conséquence.
En effet, La physiologie de survie n'est pas compatible avec la pensée logique, la connexion à soi ou aux autres.